La vaccination contre la grippe : questions et réponses

Gestion de votre équipe La vaccination contre la grippe en 2021 : questions et réponses

Les vaccins contre la grippe sont à nouveau disponibles depuis le 15 octobre dernier. Cette année, la campagne de vaccination retrouve ses modalités d’avant la pandémie. Voici les réponses aux questions les plus fréquentes concernant le vaccin contre la grippe :

Le vaccin contre la grippe est-il sûr ?

Oui. Le vaccin contre la grippe est si sûr qu’il peut être administré aux personnes immunodéprimées et aux femmes enceintes. Ces personnes ont d’ailleurs tout intérêt à se faire vacciner, car elles courent un risque accru de développer des complications graves de la maladie. En revanche, des effets secondaires temporaires existent, comme une rougeur autour du point d’injection, une légère fièvre ou des douleurs musculaires. Une réaction allergique est possible, notamment en cas d’allergie aux protéines contenues dans les œufs de poule. C’est pourquoi il est recommandé d’attendre 30 minutes après la vaccination contre la grippe avant de repartir.

Les vaccins antigrippaux ne contiennent aucune substance nocive telle que du mercure ou du liquide de refroidissement. Le vaccin contient des traces de formaldéhyde, une substance naturellement produite par le corps.
Aucun lien n’a été établi entre la vaccination et l’autisme. Cette fausse information est basée sur une publication du médecin Andrew Wakefield, et il s’est avéré qu’il avait falsifié ses résultats. De nombreuses études scientifiques récentes ont conclu à l’absence de quelque lien que ce soit.

Quels sont les groupes à risque ?

Le Conseil supérieur de la santé indique que le vaccin contre la grippe est fortement recommandé pour les personnes suivantes :

  • les personnes âgées de 65 ans et plus, en temps normal (vu l’épidémie de coronavirus, le Conseil le recommande à partir de 50 ans) ;
  • les femmes enceintes pendant la saison de grippe ;
  • les personnes atteintes de maladies chroniques : maladies cardiaques, maladies pulmonaires telles que l’asthme sévère ou la BPCO, maladies hépatiques ou rénales, maladies musculaires chroniques, diabète ;
  • les personnes dont l’immunité est affaiblie par une autre maladie ou un traitement médical ;
  • les résidents des maisons de repos et de soins, des institutions psychiatriques (longs séjours) ou des institutions accueillant des personnes porteuses d’un handicap ;
  • le personnel du secteur de la santé ;
  • les personnes vivant sous le même toit qu’une personne à risque ou qu’un enfant de moins de six mois.

Le vaccin contre la grippe est-il efficace ?

Oui. Le risque de contracter la grippe est en moyenne inférieur de 40 % après un vaccin contre la grippe. Ce pourcentage varie d’une année à l’autre. Les souches contenues dans le vaccin ne correspondent pas toujours entièrement à la grippe saisonnière en circulation. L’efficacité varie aussi en fonction de l’âge. Une efficacité de 40 % signifie que 40 personnes vaccinées sur 100 ne contracteront pas la grippe. Le vaccin n’offre donc pas de protection à 100 %. En revanche, si vous attrapez la grippe alors que vous étiez vacciné, les symptômes seront atténués. La vaccination diminue le nombre d’hospitalisations de 70 % et la mortalité de 80 %.

Le vaccin contre la grippe protège uniquement contre les virus de la grippe, et non contre les autres maladies hivernales, qui sont provoquées par d’autres virus. Ainsi, vous pouvez, par exemple, encore contracter un rhume ou une angine, qui sont souvent confondus avec une grippe.

Le vaccin contre la grippe renforce-t-il l’immunité ?

Oui. Le vaccin est préparé à l’aide de souches inactivées (= mortes) du virus de la grippe. Le risque de contracter la grippe par le vaccin est donc nul. Votre système immunitaire pense qu’il est attaqué, et réagit de la même manière qu’en cas de vraie contamination en produisant des anticorps. Ce processus dure une à deux semaines. La prochaine fois que vous serez exposé au virus de la grippe, votre système immunitaire réagira encore plus vite.

Le vaccin contre la grippe protège-t-il les autres ?

Oui. Le vaccin est recommandé non seulement pour les personnes à risque, mais aussi pour les personnes qui sont en contact avec elles et peuvent les contaminer. Ainsi, le personnel soignant devrait être vacciné à 100 % afin de protéger les patients et clients. Mais vous aussi, si vous êtes en contact avec des personnes issues des groupes à risque, nous vous conseillons de vous faire vacciner. En effet, le risque de contracter le virus et de contaminer les autres est bien moins élevé après s’être fait vacciner.

Quand faut-il idéalement se faire vacciner ?

Le virus de la grippe circule dans notre pays de janvier à avril de chaque année. Il vous protège dès deux semaines après l’injection, et ce, jusqu’à la fin de la saison. Chaque année, les virus de la grippe mutent, ce qui oblige les fabricants à adapter la composition du vaccin. De plus, la durée de la protection vaccinale est relativement courte : dix à douze mois chez un sujet sain ayant un système immunitaire normal, mais à peine six ou sept chez les 65 ans et plus et les personnes dont les défenses immunitaires sont affaiblies. La vaccination annuelle contre la grippe doit idéalement avoir lieu de mi-octobre à mi-décembre, le moment optimal étant fin novembre/début décembre.

Peut-on se faire vacciner simultanément contre la grippe et contre la COVID-19 ?

Ja. De Hoge Gezondheidsraad heeft daar onlangs nog een positief advies over gegeven. Tot dusver werden er twee weken gelaten tussen een covid-vaccin en een ander omdat het nieuw was en men een duidelijk onderscheid wilde maken bij eventuele bijwerkingen. Ondertussen zijn deze vaccins al bij talloze miljoenen mensen geplaatst, en is dit niet langer nodig.
Oui. Le Conseil supérieur de la santé a récemment publié un avis positif à ce sujet. Jusqu’ici, un délai de deux semaines était observé entre le vaccin contre la COVID-19 et tout autre vaccin en raison de sa nouveauté et de la nécessité de pouvoir attribuer les éventuels effets secondaires au bon vaccin. Aujourd’hui, le vaccin contre la COVID-19 a été administré à des millions de personnes, et ce délai n’est donc plus nécessaire.

L’inoculation simultanée de plusieurs vaccins est par ailleurs déjà monnaie courante. À huit semaines de vie, les nourrissons reçoivent deux piqûres : le vaccin contre les pneumocoques et le vaccin hexavalent, qui combine six vaccins : polio, diphtérie, tétanos, coqueluche, Haemophilus influenzae b et hépatite B.

Y a-t-il d’autres manière de se protéger de la grippe ?

Oui. Le virus de la grippe se propage (comme le SARS-CoV-2) par les gouttelettes émises lorsque nous parlons, toussons ou éternuons. Les virus de la grippe sont également transmis via les mains et les surfaces, telles que les poignées de porte. Les mesures de prévention de la transmission de la COVID-19 en vigueur au début de l’année ont totalement éradiqué la grippe saisonnière dans la totalité de l’hémisphère nord. Les pays situés au sud de l’équateur ont eux aussi été épargnés par la grippe saisonnière, qui y sévit généralement aux alentours d’août et de septembre. En conclusion, bien que le vaccin semble être la mesure de prévention la plus efficace contre la maladie et la propagation du virus de la grippe, des mesures complémentaires telles que le respect de la distanciation sociale et l’aération des locaux sont tout à fait utiles.

Auteur(s): Edelhart Kempeneers – medisch directeur Attentia